samedi 27 novembre 2010

La rentrée de la Pastorale des jeunes

Le dimanche 21 novembre, fête du Christ-Roi, s’est tenue à l’église d’Emmaüs à Rivière-roche Fort-de-France, la réunion de rentrée de la pastorale diocésaine des jeunes. L’accueil des nouveaux délégués paroissiaux, les informations relatives aux JMJ, la mise en place des activités et du planning 2010/2011, étaient les principaux thèmes au menu de cette rencontre.

C'est par un temps de prière que nous avons débuté cette rencontre. Suite à ce temps, les délégués, et particulièrement les nouveaux, ont été chaleureusement accueillis.
En guise d'introduction, le Père Marcel CREPIN délégué de l’évêque, a rappelé la raison d’être de ce service diocésain et la mission des délégués paroissiaux. Il a surtout insisté sur le fait que la pastorale diocésaine des jeunes n'est pas un mouvement, tel que le MRJC, le Scoutisme, les missionnaires de Dieu, etc. C'est un service diocésain mis en place par l’évêque, qui fédère l'ensemble des mouvements et groupes de jeunes ainsi que les communautés nouvelles (Communautés du Chemin neuf et de l'Emmanuel) du diocèse, et qui leur permet de vivre ensemble des temps de partage, de réflexion, et de formation, des temps forts en paroisse, en doyenné ou en diocèse, des pèlerinages, ainsi que les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ).

La transition est toute trouvée pour aborder le second point de notre rencontre. Il s'agit des JMJ prévues à Madrid en Espagne du 16 au 21 Août 2011, dont le thème retenu par le Saint Père est : « Enracinés et fondés dans le Christ, affermis dans la foi » (Col 2,7). Chaque paroisse sera officiellement représentée par trois jeunes désignés par le curé (les critères de désignations lui ont déjà été communiqués).
Si d'autres jeunes désirent y participer, deux autres possibilités leur sont proposées. Ils peuvent se joindre au groupe de la communauté du Chemin Neuf (18 ans et plus) ou au groupe de la communauté de l’Emmanuel (pour les 16-17 ans). Le Père CATAYEE curé de la paroisse du Robert et membre de la communauté de l’Emmanuel était présent à cette rencontre. Il nous a fait part du programme et des modalités de participation des 16-17 ans. D'ici une quinzaine de jours, toutes les informations relatives aux JMJ seront communiquées aux paroisses. Nous vous demandons donc de patienter.

UN RAPPEL IMPORTANT : Les JMJ n'ont rien à voir avec une quelconque démarche touristique ou de vacances à l'étranger. Ceux qui viendraient dans cet état d'esprit ne seraient pas retenus. Aussi, les JMJistes devront impérativement adhérer à la chartre JMJ élaborée par le comité diocésain s’ils veulent se rendre à Madrid.

Le troisième point important de notre rencontre fut consacré aux temps forts de la pastorale ainsi qu'à leur planification.
Notez d'ores et déjà que cette année sera marquée par la diminution des temps forts diocésains et l’augmentation des temps forts paroissiaux. Pourquoi ce changement de cap ?
Les rassemblements diocésains ne sont pas remis en cause, et nous savons comment les jeunes les affectionnent. Cependant, nous croyons qu'aujourd’hui, une pastorale de proximité est une nécessité, une priorité, et même une urgence. Par pastorale de proximité, nous entendons une implication concrète des jeunes dans leurs milieux de vie, des actions qui seront menées sur le terrain.
En effet, la situation familiale, sociale, relationnelle ne cesse de se dégrader dans notre pays. Un triste bilan est à noter. Pour les onze premiers mois de l'année 2010, la Martinique totalise déjà 19 homicides, et malheureusement beaucoup de jeunes y sont impliqués. Nous ne pouvons plus rester inertes. Comme la petite grenouille tombée dans l'eau encore froide de la marmite et qui n'a pas réagi suffisamment tôt quand elle s'est aperçue que celle-ci était sur le feu, finit par périr, de même si nous n'ouvrons pas les yeux et ne réagissons pas à temps, nous risquons d'être confrontés dans un futur proche, à un climat social, familial et relationnel sans doute plus exécrable et à n'en point douter, à un taux d'homicide bien plus important que celui que nous connaissons aujourd'hui.
Le domaine religieux semble tout aussi moribond. Quand nous voyons ce que deviennent nos fêtes chrétiennes, bien des questions se posent. Noël en est un triste exemple. Pour beaucoup de nos contemporains en effet, cette fête n'a plus rien à voir avec l'incarnation du Verbe, mais se résume uniquement à un temps de festivité et de consommation. La nécessité des temps forts paroissiaux avec des actions de sensibilisation sur le terrain s'impose donc de plus en plus à nous. Il nous faut reprendre notre bâton de pèlerin. A ce sujet, le premier temps fort se déroulera le week-end du 18-19 décembre, et consistera justement à éclairer sur le vrai sens de Noël. Toutes les informations relatives à cet événement seront communiquées aux prêtres par les délégués paroissiaux. Aussi, si vous ne faites pas partie d'un mouvement de jeunes, et que vous voulez nous rejoindre et participer à nos temps forts, rapprochez-vous du curé de votre paroisse. N’oublions pas que le Christ a besoin de chacun de nous.

Au seuil de cette nouvelle année liturgique, souhaitons à tous, une bonne et sainte année liturgique et pastorale. Amen, Alléluia !

¤ La cellule Communication
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jeudi 25 novembre 2010

Découvrez l'hymne des JMJ 2011

Comme à chaque JMJ, un chant de rassemblement est préparé pour l’occasion. Cette année, bien sûr, il est en espagnol et nous aurons bientôt la traduction en français. Oui, c’est aussi une nouvelle opportunité pour améliorer notre niveau d'espagnol !

Pasto TV vous propose d'écouter cet hymne directement sur internet.

Si vous le désirez -en cliquant ici- vous pourrez voir les paroles et la partition du chant : « Firmes en la Fe », Affermis dans la foi.

Le texte s'appuie sur un verset de l'épitre aux Colossiens, choisi par le Saint-Père comme thème des JMJ 2011 de Madrid "Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi" (cf. Col 2,7).
Trois versions de l'hymne ont été enregistrées : une version pour choeur et orchestre, une version avec accompagnement à l'orgue, et une version "pop-soul".

Alors, on chante ?
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samedi 13 novembre 2010

Bonne année à tous !

« Missié en avance !» mais oui, c’est ce que penseront sans doute certains d'entre vous mais je vous rappelle que le premier dimanche de l’Avent est arrivé et que par conséquent, nous passons à une nouvelle année liturgique. Ce dimanche 28 novembre, nous passons de l’année C à l'année A caractérisée par la lecture de l’évangile de saint Matthieu aux messes du dimanche.

Matthieu est l’évangéliste de la Loi nouvelle, le discours sur la Montagne. Entrer en Avent à son écoute, met en perspective la nouveauté radicale apportée par la venue du Christ. La joyeuse attente de l’Avent ne prépare pas seulement à la venue de Jésus dans la crèche, elle est ouverture heureuse à l’avènement du Christ dans la vie de tout homme, et Matthieu donne à goûter la profondeur de l’engagement dans cette vie nouvelle.

L’année liturgique s'achève avec le dimanche du Christ roi (un des derniers dimanches du mois de novembre, cette année 2010, ce sera le 21 novembre). Elle se divise en plusieurs périodes :
  • Temps de l'Avent (4 semaines)
  • Temps de Noël et de l'Épiphanie, de la fête de Noël au baptême du Christ
  • Le temps ordinaire débute au baptême du Christ.
  • Temps du Carême commence le mercredi des Cendres
  • Temps pascal de Pâques à la Pentecôte
  • Suite du temps ordinaire jusqu'à la fin de l'année liturgique, c'est-à-dire le dimanche du Christ roi

Alors, encore une fois : bonne année liturgique à tous !
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jeudi 11 novembre 2010

Le temps de l'Avent

Le mot "Avent" vient du latin "adventus", qui signifie "avènement".
Pendant cette période, il s'agit d'attendre. Non pas une venue ordinaire dans la chronologie des hommes ; mais un avènement qui transforme l'histoire : Dieu se fait homme en Jésus qui sauve l'humanité.
Durant ces quatre semaines, le prêtre et le diacre revêtent l'ornement violet. Non pour marquer la morosité. Mais l'attente, dans le dépouillement. Le troisième dimanche, l'ornement est rose pour signifier que l'attente ne se fait pas dans la tristesse mais dans la joie de croire.

Si je devais résumer, je dirais que l’Avent n’est pas spécialement le temps du « lèche vitrine » pour savoir quels cadeaux, on va donner ou recevoir. Oui c’est vrai, cela fait partie de la tradition.

Mais nous, chrétiens, indépendamment de tout cela, nous réussirons ce temps de l’Avent s’il correspond à un temps de conversion, de préparation des cœurs à la naissance du Christ.
A ce moment, nous découvrirons, peut-être, des cadeaux de très grande valeur mais qui ne s’achètent pas.

Ainsi, chaque dimanche jusqu’à Noël, nous allumerons une bougie pour souligner les quatre prochaines semaines qui nous amèneront vers la nativité.
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mardi 9 novembre 2010

La violence à l’école

La Martinique se croyait à l’abri des faits d’actualité aussi insupportables que celui que nous venons de vivre avec l’assassinat d’un jeune lycéen de 16 ans, devant son établissement scolaire, par cinq autres personnes mineures ou jeunes adultes.

L’affaire peut être considérée de portée nationale, avec son hypermédiatisation jusque dans les journaux télévisés des plus grandes chaînes françaises, souvent trop promptes à rapporter les informations négatives en provenance de l’outre-mer. Il est vrai que six coups de couteau portés avec la circonstance aggravante de la préméditation, et l’incarcération de deux mineurs de 16 ans, ne pouvaient passer inaperçus ; loin s’en faut.
Depuis ces tristes événements, les autorités et une partie de l’opinion publique semblent vouloir sortir d’une longue torpeur, ou encore d’un certain silence qui couvrirait depuis trop longtemps la multiplication des incivilités et actes de violence ou des dégradations gratuites, qui se racontent pourtant dans nos conversations. N’assistons-nous pas, depuis plusieurs années, à une montée inexorable d’une délinquance qui ne veut pas dire son nom, aux abords des Abribus, sinon à l’intérieur de nos autobus ?
L’imitation du look ou de la dégaine des Bad Boys américains, n’amène-t-elle pas certains de nos jeunes à revêtir l’uniforme de la mauvaise conduite ? Tous ces fils électriques où sont suspendus baskets et chaussures de sport, ne sont-ils pas des avertisseurs de zones dangereuses où l’on deale crack et joints de marijuana ? Et que dire des chiffres de la violence routière, qui comptabilise la moitié des décès depuis le début de l’année avec de jeunes motards, roulant sans casque de sécurité ? La liste serait longue pour parler de toutes les dérives auxquelles se livre une partie de notre jeunesse désœuvrée, comme sans espoir dans l’avenir. Les spécialistes et des professionnels de la sociologie se sont déjà penchés sur le problème. Et souvent on nous parle de violence de la société dans ses aspects économiques ou sociaux (licenciement, chômage) ; ou encore dans son volet politique avec tous les scandales et autres marchandages plus ou moins sordides de ce milieu ; de la violence qui règne au sein des familles et dans les couples où l’on se déchire (voire même se tue) après une séparation, si ce n’est autour d’un cercueil pour quelques biens immobiliers.

Certes ces réalités sont bien dans notre quotidien, mais on oublie souvent que des situations bien plus dramatiques par le passé – la guerre par exemple – ne semblaient pas provoquer une telle escalade de l’insécurité autour des biens et des personnes. C’est plutôt dans l’évolution technique de nos sociétés modernes, où le bien-être matériel est mis en avant, au détriment du bien-être spirituel, qu’il faut chercher en grande partie les raisons de cette déliquescence de nos valeurs. La jeunesse se construit toujours à partir de repères et de bases sûres, mais quels sont les repères que nous leur proposons pour croire au bonheur et à un monde d'où la violence serait bannie ? Pour l’heure, seul le message d’amour et de partage de la Bible pourrait répondre à une telle soif ; mais la laïcité a mis Dieu à la porte de nos écoles.

Dorénavant, il est de bon ton de faire l’éducation à la citoyenneté, ensemble de codes de la société pour apprendre à vivre en commun et à se respecter en vue de l’ordre et la tranquillité dans la cité. Ces règles ont des fondements qui plongent leurs racines dans la culture chrétienne, mais peu de gens souhaitent nommer précisément le fondateur de ce code de bonne conduite. C’est la conscience d’appartenir à une même famille humaine créée par Dieu qui pourrait permettre à la jeunesse de se construire un comportement citoyen, où chacun comprendrait les autres et les choses, et apprendrait ainsi à les respecter comme lui-même…

¤ B. Helmany, source : Eglise en Martinique
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dimanche 7 novembre 2010

Notre Evêque

Originaire du Vauclin, c’est dans la chapelle de l’hôpital Clarac qu’il reçoit la vie de Dieu, par le baptême, le 22 mars 1936. Son père étant militaire de carrière, il vit avec sa famille à Libourne, en zone occupée pendant la Deuxième Guerre Mondiale.

La famille rentrée à la Martinique à la faveur de l’armistice de 1941 retrouve ses racines dans la commune du Vauclin dont elle est originaire. C’est là que l’abbé Féval, curé de la paroisse, posera un jour à Michel la question qui devait décider de son avenir : « Voudrais-tu donner ta vie à Dieu en devenant prêtre ? »

La réponse à cette question fut le « oui » à l’ordination sacerdotale célébrée par le Cardinal Agagianian le 20 décembre 1959 dans la chapelle du Collège de Propaganda Fide, à Rome. Le nouveau prêtre conscient de son indignité devant Dieu ne cessait de répéter cette prière : « Seigneur, tu connais mes faiblesses et mes fautes ne te sont point cachées. Qu’ils ne soient pas confondues à cause de moi, ceux qui espèrent en Toi, Seigneur ».
Un demi-siècle plus tard, la même question lui est encore posée, mais d’une autre manière. C’est toujours en murmurant la même prière qu’il répond « OUI », faisant confiance à la Miséricorde du Seigneur et comptant sur la prière de ses frères. Au moment où le Seigneur lui confie la plénitude du service de son Eglise, c’est avec infiniment de reconnaissance que Michel Méranville se souvient des personnes qu’il a rencontrées ou croisées sur la route de sa vie. A toutes, il est redevable de quelque chose. Nombreuses sont celles qui sont maintenant dans l’Au-delà, auprès de Dieu.

Mgr Michel Méranville veut surtout dire un grand merci à toutes celles et tous ceux qui, par leurs témoignages de sympathie, par leurs dons, par leur dévouement et leur prière lui ont donné la preuve que Jésus-Christ est bien ressuscité et qu’il peut continuer à dire avec eux et avec joie « Pour moi, vivre c’est le Christ ».

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Mgr Michel Méranville
Archevêque de Fort de France - Saint Pierre (Martinique) depuis 2003
Prêtre le 20 décembre 1959 à Rome ; pour le diocèse de Fort-de-France – Saint-Pierre
Nommé évêque le 8 janvier 2004
Consacré évêque le 18 avril 2004

Etudes
  • Etudes primaires au Vauclin ;
  • Collège du Séminaire-Collège de Fort-de-France ;
  • "Maison des Petits Clercs de Saint Joseph" à Allex (Drôme).
  • Diplômes
  • Licence en théologie à l’Université Urbaniana à Rome ;
  • Diplôme d’Études comptables supérieures (CNAM) ;
  • Diplôme de programmeur d’exploitation informatique.

Ministères exercés
  • Vicaire aux Terres-Sainville (1960-1962) ;
  • Vicaire à Lamentin (1962-1963) ;
  • Aumônier au Lycée Schœlcher de Fort-de-France et de la Jeunesse Etudiante chrétienne (JEC) (1963-1964) 
  • Vicaire aux Terres-Sainville et Sainte-Thérèse (1964-1966) ;
  • Ministère en France métropolitaine (1966-1970) ;
  • Aumônier de Lycée à Fort-de-France (1970-1972) ;
  • Aumônier du Séminaire-Collège et des prisons à Fort-de-France (1974-1981) ;
  • Curé de la Cathédrale de Fort-de-France (1981-2004)
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lundi 1 novembre 2010

Pour bien comprendre les sacrements ...

Le mois de septembre est synonyme de rentrée, de programmes nouveaux proposés par les écoles et autres centres de formation. Le Service Diocésain de la Formation ne sera pas en reste.

Il propose cette année un parcours d’études autour d’un secteur clé de notre vie ecclésiale : les SACREMENTS. Parmi les nombreuses approches possibles en la matière, nous en avons retenu cinq :
  • Le fait sacramentel : qu’est-ce qu’un sacrement ? (P. Alain Ransay)
  • Repères bibliques (P. Hugues Lafine)
  • Résonance chez les Pères de l’Eglise (P. Philippe Décilap)
  • Religiosité créole et sacrements (P. Jean-Michel Monconthour)
  • Aspect canonique (P. Jean-Max Renard)

Les quatre premiers points seront abordés dans le cadre des séances du mercredi soir, selon la formule habituelle :
- quatre lieux de formation (Bellevue, Rivière-Salée, Sainte-Marie et Saint-Pierre)
- cours en soirée : de 18h à 20h

L’aspect canonique sera présenté sous forme de sessions pour grandes assemblées, sessions durant lesquelles un plus grand nombre de fidèles pourront bénéficier d’une catéchèse de base sous forme de synthèse reprenant les points fondamentaux concernant les sacrements.

Dates retenues :

I/ Le mercredi soir de 18h à 20h :


II/ Les sessions
Dates à préciser ultérieurement.

¤ P. Hugues LAFINE

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SERVICE DIOCESAIN DE LA FORMATION - Archevêché
B.P. 586 - 97207 FORT DE FRANCE Cedex - Tél. : 05 96 63 70 70 - Fax : 05 96 72 45 30
e-mail : archeveche-martinique@wanadoo.fr
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