L'Église passe ce grand sabbat tout près de Marie, méditant sur
les souffrances du Christ, sa mort et son ensevelissement, dans une espérance
invincible. La contemplation
ecclésiale s’arrête aussi au mystère de la descente du Christ aux enfers, qui
est un article du Credo : séparée momentanément de son corps, l’âme de Jésus
est allée « prêcher aux esprits en prison » (1 P 3, 19), c’est-à-dire qu’elle a
voulu connaître la condition des âmes encore maintenues dans le séjour des
morts, et surtout leur apporter la bonne nouvelle de leur délivrance, grâce au
sacrifice du Calvaire et à sa
prochaine Résurrection.
La kénose ou humiliation volontaire du Christ va jusque-là, dans
les abîmes, pour que soit délivré quiconque accepte de l’être.
Dom Robert Le Gall
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