lundi 7 mars 2011

Psaume 31

Autel de l'église St Etienne du Marin
Heureux l’homme dont la faute est enlevée,
Et le péché pardonné.
Heureux l’homme dont le Seigneur ne retient pas l’offense.

Dans mon péché…mes forces s’épuisaient,
Et ma vigueur se desséchait.
Ta main, Seigneur, le jour et la nuit, pesait sur moi.

J’ai dit… je confesserai à Dieu mon péché :
Je t’ai fait connaître mon péché
Je ne t’ai pas caché mes torts
Et toi, Seigneur, tu as enlevé l’offense de ma faute.
Heureux, je suis, Seigneur, quand mon esprit est sans fraude !


¤ A propos de ce psaume
Ici, le psalmiste, partage avec nous, son expérience du pardon. Libéré de sa faute, il renaît à la vie des enfants de Dieu. Sa prière en dit long sur le pardon comme sur le péché d’ailleurs. Laissons-nous guider.
Dans un premier temps, le psalmiste décrit sa souffrance. Tant qu’il restait coupé de l’Amour de Dieu, sa source vivifiante, tout était pesanteur. « Ma vigueur se desséchait » « mes forces s’épuisaient ». A sa souffrance physique, s’ajoutait une souffrance morale, spirituelle. Il perdit confiance : « Ta main, Seigneur…pesait sur moi. »

La confession de son péché va le conduire au pardon « Je t’ai fait connaître mon péché… Je ne t’ai pas caché mes torts ».

Que nous enseigne le psalmiste, sur le pardon?
  • Le pardon est don de Dieu « Heureux l’homme dont la faute est enlevée »
  • Il est aussi libération. Il est sanctifiant, ravissement pour celui qui l’accueille « Heureux, je suis, Seigneur quand mon esprit est sans fraude ! »
  • Il est miséricorde de Dieu « Et toi, Seigneur, tu as enlevé l’offense de ma faute ».
  • Il est réconciliation. L’alliance est rétablie : joie partagée, véritables retrouvailles entre le Père aimant et le fils égaré.
Toi Pasto, fils bien aimé du Seigneur, comme pour le psalmiste ton Dieu, ton Père, t‘attend. Ouvre- toi aux merveilles de son pardon. Chaque minute que tu passes loin de lui, l’attriste et t’affecte aussi. Que ta démarche s’aligne à celle du psalmiste « je confesserai à Dieu mon péché ».
Que ta journée soit ponctuée de temps de réconciliation ; autant qu’il en est nécessaire, afin, que le péché n’aie pas de prise sur toi, et ne te tienne éloigné de ton Dieu, la source vivifiante.
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