dimanche 29 décembre 2013
samedi 21 décembre 2013
Le Déluge (Gn 6-9)
Fiche théologique :
Le langage symbolique de ce récit
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Le Déluge
Dieu renouvelle la surface de la terre
et fait Alliance avec tous les hommes !
et fait Alliance avec tous les hommes !
Le langage symbolique de ce récit
Ce récit est très semblable en de nombreux points à d'autres récits mésopotamiens de Déluges ; il fait le constat que l'homme, dans sa liberté, sa fragilité, est enclin au mal, à la violence, au péché. Mais, contrairement aux récits babyloniens, il montre que Dieu ne peut se résoudre à laisser proliférer la méchanceté et la corruption, à laisser " submerger " l'humanité par le mal et la violence. Et, d'une façon spécialement imagée, ce récit va raconter comment le mal est noyé, pour que puisse vivre une humanité nouvelle, une humanité recréée (le vocabulaire employé rappelle les récits bibliques de Création), une humanité avec laquelle Dieu fait Alliance.
- L'Arche, aux dimensions et au profil de Temple (trois étages superposés) porte un nom hébreu utilisé une seule autre fois dans la Bible pour désigner la nacelle qui sauve Moïse. L'histoire de Noé préfigure donc celle de Moïse et de tout le peuple sauvés de la mort par le Passage à travers la Mer ; elle préfigure la nôtre quand Dieu, par le Baptême, noie en nous ce qui est mal pour nous donner la Vie, sa Vie.
- Les eaux symbolisent la mort dans la Bible ; elles évoquent de plus, dans ce récit, le tohu-bohu, le chaos originel où se confondent les eaux d'en haut et les eaux d'en-bas ; Dieu les avait explicitement séparées au deuxième jour de la Création (Gn 1,6-7). Dans l'Evangile, le Déluge est une figure des derniers temps (Mt 24,37-39).
- La présence et l'action de la colombe rappellent l'Esprit qui planait sur les eaux, et annoncent l'Esprit du Baptême de Jésus, l'Esprit qui nous recrée et nous habite.
- Le chiffre 7, qui comptabilise le nombre de paires d'animaux purs et impurs (qui montent dans l'arche), le temps qui sépare l'entrée dans l'arche du début de déluge, les jours qui séparent les différents envois de la colombe, ce chiffre 7 est celui des 7 jours de la Création ; cela, pour alerter l'auditeur : ce récit parle bien de création ou de re-création.
- La famille de Noé compte 8 personnes, chiffre symbolisant la plénitude, le Salut, car 8 = 7+1 ; au nombre " 7 " caractéristique de la Création s'ajoute le " 1 ", le jour nouveau, jour de la Résurrection, le jour de Pâques, notre dimanche, premier jour de la semaine, comme cela est dit dans la liturgie dominicale.
- Noé qui " marchait " avec Dieu, ne l'oubliant jamais, est qualifié de " juste " ; c'est cet " ajustement " à Dieu qui le sauve, lui, mais aussi les siens : sa femme, ses 3 fils et ses 3 belles-filles.
- Le chiffre 40 évoque le nombre de semaines d'une grossesse humaine, le nombre d'années qui ont permis aux Hébreux de traverser le désert pour se constituer en peuple et entrer en Terre Promise, le nombre de jours passés par Jésus au désert pour y être tenté et résister au mal, le temps du Carême. C'est le temps d'une " gestation ", le temps de la maturité, le temps de la naissance de l'homme nouveau.
- L'olivier est mentionné pour la première fois dans la Bible avec ce rameau tout frais rapporté par la colombe. C'est dire que, dès son apparition, il évoque la vie, la vie nouvelle, et même la vie éternelle puisque l'olivier, arbre à feuilles persistantes, ne perd pas ses feuilles ! Son fruit donne l'huile qui nourrit, éclaire, fait briller, donne l'onction royale, messianique, baptismale… Jésus, à la veille de donner sa vie, prie à Gethsémani, dont le nom signifie " pressoir d'huile ". Enfin la Venue du Messie est attendue sur le Mont des Oliviers (Za 14,4). L'olivier, et son rameau tout frais rapporté par la colombe, sont donc chargés de tous ces harmoniques. L'olivier évoque aussi la " Justice " de celui qui s'attache au Seigneur (Ps 52,10) et la Paix puisqu'il est lié à la Promesse de paix de Dieu.
- L'alliance proclamée si solennellement à la fin du récit est explicitement mentionnée pour la première fois dans ce texte (même si elle était implicite dans les récits de Création de Gn 1 et 2). Dieu s'engage unilatéralement et inconditionnellement en faveur de Noé et de ses descendants, en faveur de toute l'humanité et à jamais.
François BROSSIER,
La Bible dit-elle vrai ?, Editions de l'Atelier, Paris 2000
La Bible dit-elle vrai ?, Editions de l'Atelier, Paris 2000
André LEVET
Magnifique témoignage d'André LEVET.
C'est une histoire vraie.
Deux heures du matin, ce 12 juin 1969, c'est l'heure du rendez-vous et de l'illumination. Un rendez-vous qu'André Levet, récidiviste réputé " irrécupérable ", a fixé lui-même à ce Dieu qui l'importune et le poursuit. Depuis lors tout change ; la bête fauve devient agneau, la haine se change en amour, le mutisme en désir d'apostolat, le repli sur soi en ouverture et générosité. Dès sa sortie de prison André Levet témoigne de cette mutation radicale et entraîne avec lui les plus pauvres, ses amis. Le message d'André Levet puise à la plus pure source évangélique. Qu'on ne s'y trompe pas : nous avons affaire à un témoin et à un apôtre de premier plan.
1ère partie :
Prier sans cesse
Prier sans cesse
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Saint Paul demande aux chrétiens de prier en tout temps : "En toute circonstance, que l'Esprit vous donne de prier et de supplier"(Ephésiens 6, 18), ou : "Soyez fidèles à la prière; qu'elle vous tienne éveillés dans l'action de grâce" ( Colossiens 4, 2). Il relaie ainsi la demande du Seigneur : "il faut toujours prier sans se décourager" (Luc 18, 1) La prière continuelle, persistante, incessante est une partie essentielle de la vie chrétienne.
Ce n'est évidemment pas "dire" ou "faire" des prières tout le temps ! Ce n'est pas rester à genoux jusqu'à la crampe ou réciter sans arrêt des formules : gare à l'épuisement ! Une prière qui fatigue n'est pas bonne. La prière doit nous reposer et nous détendre.
Prier sans cesse, c'est orienter le désir profond de notre coeur vers Celui qui nous aime et que nous aimons. C'est vivre dans la présence continuelle de Dieu. Prier est simple : c'est aimer.
Mais aimer est difficile à cause de notre coeur recourbé sur lui-même. Aussi, comme le dit une sentence des Pères du désert : " A mon avis, dit Abba Agathon, rien ne demande autant de travail que de prier Dieu... la prière exigera jusqu'au dernier souffle un combat pénible."
Voici cinq ou six moyens pour y aider (à chacun d'expérimenter lequel ou lesquels lui conviennent le mieux) :
- la lectio divina, lecture priante de la Bible
- la prière des heures, chemin vers la prière continuelle
- la méditation, première étape de la rencontre avec Dieu
- l'oraison silencieuse, chemin vers l'union trinitaire
- la prière de Jésus, chemin de l'Esprit Saint
- et/ou le rosaire contemplation, avec la Mère de Dieu, des mystères du Seigneur
Voici, en complément à télécharger, plus de 365 textes sur la prière (une nourriture pour un an !)
Source : http://www.kerit.be/priere.php
dimanche 15 décembre 2013
Le cadeau...
Un jeune homme s’apprêtait à obtenir son diplôme de fin d’études.
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Pendant plusieurs mois il avait admiré une belle voiture de sport exposée
dans un showroom (magasin ou salle d’exposition). Sachant que son père pouvait
bien la lui offrir, il lui avait déjà dit que c’était ce qu’il voulait comme
cadeau. Comme le jour de la remise des diplômes s’approchait, le jeune homme
s’attendait à voir des signes que son père lui avait déjà acheté la voiture.
Finalement, au matin du jour « j », son père l’appela dans son bureau et lui
dit combien il était fier d’avoir un fils aussi intelligent. Le père tendit à
son fils une boîte dans un emballage cadeau. Curieux, mais aussi déçu, le jeune
homme ouvrit la boîte et découvrit une belle Bible avec une couverture en
cuir... Furieux, il éleva la voix et dit à son père : " Avec tout ton argent, tu
ne m’offres qu’une Bible ??? " et claquant la porte, il sortit de la maison en
laissant derrière lui la Sainte Bible.
Plusieurs années étaient passées et le jeune homme se trouvait couronné de
succès dans le monde des affaires, il avait une grande et belle maison et une
famille merveilleuse. Il se souvint de son père qui était devenu très vieux et se dit qu’il devait
aller le voir, car il ne l’avait plus revu depuis le jour où il avait obtenu son
diplôme. Juste avant de partir, il reçut un télégramme lui disant que son vieux
père venait de mourir et qu’il avait cédé tous ses biens à son fils. Il devait
donc partir immédiatement pour s’occuper de son héritage.
Quand il arriva dans la maison de son père, son cœur fut rempli de tristesse
et de regrets.... Il se mit à fouiller dans les dossiers importants de son père
et tomba sur cette Bible à l’endroit même où il l’avait laissée il y a plusieurs
années..... Il éclata en sanglots, ouvrit la Bible et se mit à tourner les
pages… Et comme il lisait ces paroles, une clé de voiture tomba d’une enveloppe qui
était collée à la couverture à l’arrière de la Bible. La clé avait une étiquette
avec le nom du concessionnaire du showroom, le même concessionnaire qui vendait
la belle voiture sport qu’il désirait tant avoir et sur l’ étiquette figurait la
date du jour de la remise de son diplôme, et ces mots.... TOUT A ETE PAYE !
Combien de fois ne sommes-nous pas passés à côté des bénédictions de Dieu,
simplement parce qu’elles ne viennent pas de la manière que nous le
voulons ?
L’Epître à Diognète, 5, 1 – 6, 3
La vocation paradoxale de l’Eglise est magnifiquement résumée dans l’Epître à Diognète, (texte de la fin du 2e siècle, d’un auteur anonyme), que les hommes de notre temps devraient toujours relire et méditer :
"… les Chrétiens ne se distinguent des autres hommes ni par le pays, ni par le langage, ni par les vêtements. Ils n’habitent pas de villes qui leur soient propres, ils ne se servent pas de quelque dialecte extraordinaire, leur genre de vie n’a rien de singulier. Ce n’est pas à l’imagination ou aux rêveries d’esprits agités que leur doctrine doit sa découverte ; ils ne se font pas comme tant d’autres, les champions d’une doctrine humaine. Ils se répartissent dans les cités grecques et barbares suivant le lot échu à chacun ; ils se conforment aux usages locaux pour les vêtements, la nourriture et la manière de vivre, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur république spirituelle. Ils résident chacun dans sa propre patrie mais comme des étrangers domiciliés. Ils s’acquittent de tous leurs devoirs de citoyens et supportent toutes les charges comme des étrangers. Toute terre étrangère leur est une patrie et toute patrie une terre étrangère. Ils se marient comme tout le monde, ils ont des enfants, mais ils n’abandonnent pas leurs nouveau-nés. Ils partagent tous la même table, mais non la même couche. Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre, mais sont citoyens du ciel. Ils obéissent aux lois établies et leur manière de vivre l’emporte en perfection sur les lois.
Ils aiment tous les hommes et tous les persécutent. On les méconnaît, on les condamne ; on les tue et par là ils gagnent la vie. Ils sont pauvres et enrichissent un grand nombre. Ils manquent de tout et ils surabondent en toutes choses. On les méprise et dans ce mépris ils trouvent leur gloire. On les calomnie et ils sont justifiés. On les insulte et ils bénissent. On les outrage et ils honorent. Ne faisant que le bien, ils sont châtiés comme des scélérats. Châtiés, ils sont dans la joie comme s’ils naissaient à la vie. Les Juifs leur font la guerre comme à des étrangers ; ils sont persécutés par les Grecs et ceux qui les détestent ne sauraient dire la cause de leur haine.
En un mot, ce que l’âme est dans le corps, les Chrétiens le sont dans le monde. L’âme est répandue dans tous les membres du corps comme les Chrétiens dans les cités du monde. L’âme habite dans le corps et pourtant elle n’est pas du corps, comme les Chrétiens habitent dans le monde mais ne sont pas du monde."
(Lettre à Diognète, 5, 1 – 6, 3).
Figures de sainteté
Sainte Faustine (1905 - 1938)
Sainte Rose de Lima (1586-1617)
Isabelle de Flores est née en 1586 à Lima au Pérou d'une pauvre famille espagnole dont elle était la dixième enfant. Elle sera la première sainte canonisée du Nouveau Monde en 1671.Sainte Marie de la Tête et Saint Isidore
L'exemple de sainteté d'Isidore et Marie continue de montrer le chemin du mariage non seulement comme une institution mais aussi comme une vocation qui ouvre la porte à la sainteté.Saint Rafael Arnái (1911-1938)
Frère Marie Raphaël, est né le 9 avril 1911 à Burgos. Jean-Paul II a proposé le moine trappiste comme un modèle pour les jeunes d'aujourd'hui, et l'a béatifié à Rome, le 27 Septembre 1992.Saint Jean de la Croix (1542-1591)
Jean de La Croix (1542 ‐1591), originaire d'Avila en Espagne, fut inspiré par Sainte Thérèse. Catéchèse de Benoît XVI du 16 février 2011Saint Jean d'Avila (1502-1569)
Saint Jean d'Avila (1502-1569), prêtre de paroisse fut aussi prédicateur itinérant et fondateur de collèges. Il dirigea de trés grandes figures spirituelles parmi lesquelles Saint Jean de Dieu et Sainte Thérèse d'Avila.Saint François-Xavier (1506-1552)
Saint François Xavier (1506-1552), évangélisateur du Japon fut l'un des fondateurs de la Compagnie de Jésus.Saint Ignace de Loyola (1491 - 1556 )
Portait de Saint Ignace de Loyola (1491 - 1556 ), fondateur de la compagnie de Jésus et initiateur des "Exercices spirituels".Sainte Thérèse d'Avila (1515 - 1582)
Portrait de Sainte Thérèse d'Avila (1515 - 1582), entrée à 20 ans au Carmel, elle fut avec Jean de la Croix, l'instigatrice de la réforme de cet ordre.Sainte Claire par Benoît XVI
Le 15 septembre 2010, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à Claire d'Assise (1193-1253), une des saintes les plus aimées dans l'Eglise.Saint Odilon de Mercoeur (961-1049)
Le moine qui succéda à Saint Mayeul (910-994) à la tête de l'abbaye de Cluny est le promoteur de la « Paix de Dieu » et de la fête des défunts, le 2 novembre.« Saint François de Sales, un maître pour notre temps » par Mgr Yves Boivineau
Savoyard, évêque, homme de lettres et saint, François de Sales (1567 - 1622) a été ordonné prêtre en 1593 et consacré évêque en 1602. Dans une époque marquée par la Réforme, il a sillonné son diocèse pour présenter la foi catholique. Avec Sainte Jeanne de Chantal, il a fondé l'ordre de La Visitation Sainte-Marie en 1610.Sainte Louise de Marillac (1591-1660)
Avec Vincent de Paul, Louise de Marillac proposa aux paysannesdu XVIIe siècle, de vivre une vie religieuse, sans cloître, sans voile, une vie consacrée au service des rejetés de la société.Saint Vincent de Paul (1581-1660)
Monsieur Vincent, géant de la charité, nous échappera toujours et ne se laissera pas appréhender facilement. Mais il nous dit avec son air malicieux de gascon : « le temps change tout ». Alors, que nous dit-il, 350 ans après et toujours vivant ?Sainte Jeanne Jugan (1792-1879)
La mendiante de Dieu La vie spirituelle de sainte Jeanne Jugan se présente comme un dépouillement intérieur, toujours plus profond, qui la conduit à une transparence de plus en plus grande à l'action de Dieu en elle.Saint François d'Assise (1182-1226)
La figure du saint italien évoque un art de vivre et une manière d'être chrétien. Le pape Grégoire IX l'a canonisé en 1228. Amoureux de la nature, Jean Paul II l'a fait patron de l'écologie en 1979. Il inspire aussi les non-violents.Saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars, par Mgr Dupleix
Conférence de Mgr Dupleix, secrétaire général adjoint de la conférence des évêques de FranceSainte Thérèse de la Sainte Face et de l'Enfant Jésus (1873-1897)
La petite Thérèse est Docteur de l'Eglise, patronne des missions et co-patronne de la France.Elle a été canonisée par Pie XI en 1925.Sainte Bernadette Soubirous (1844-1879)
De santé fragile, mais entourée de l'amour des siens et d'une foi solide, cette adolescente de quatorze ans rencontra la Vierge à dix-huit reprises à la grotte de Massabielle.Saint Silouane de l'Athos (1866-1938)
Ce moine orthodoxe, au parcours jalonné d'étapes de conversion successives, enraciné dans la prière et la miséricorde, a été canonisé par le Patriarcat de Constantinople en 1987.Saint Pierre-Julien Eymard (1811-1868)
Véritable apôtre de l'Eucharistie, ce prêtre dauphinois a fondé en 1856 à Paris la Congrégation du Saint-Sacrement. Il a été canonisé par Jean XXIII en 1962.Saint Jean Eudes (1601-1680)
Missionnaire dans l'âme, ce prêtre de la deuxième génération de la Réforme catholique va, sa vie durant, contempler la miséricorde et l'amour du Christ tout en s'impliquant dans une intense activité apostolique.Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859)
Confesseur exceptionnel, le Curé d'Ars a consacré l'essentiel de son ministère à guider les cœurs des pénitents sur le chemin de la conversion.Saint Eugène de Mazenod (1782-1861)
Fondateur des oblats de Marie immaculée avant de devenir évêque de Marseille, cet apôtre de la charité s'est attaché sa vie durant à aider spirituellement les plus pauvres. L'Église l'a déclaré « Saint » le 3 décembre 1995.Sainte Marie-Eugénie Milleret (1817-1898)
Fondatrice des Religieuses de l'Assomption à 21 ans, cette pédagogue engagée dans l'éducation des jeunes filles a été canonisée par Benoît XVI le 3 juin dernier.Sainte Thérèse Couderc (1805-1885)
Devenue religieuse à 20 ans, cette paysanne ardéchoise a permis l'éclosion d'une œuvre nouvelle pour la vie spirituelle des femmes en fondant les Sœurs de Notre-Dame du Cénacle.Saint Alberto Hurtardo Cruchaga (1901-1952)
À la fois homme d'action et de réflexion, ce prêtre jésuite chilien a été canonisé l'an dernier par le pape Benoît XVI pour son dévouement auprès des pauvres et son sens vif de la justice sociale.A lire : "Cher embryon humain", par Mgr Podvin
La discussion du texte de révision des lois de bioéthique s'est déroulée à l'Assemblée nationale les 24 et 25 mai 2011. A travers la révision de ces lois, l'Eglise catholique rappelle qu'un choix de civilisation est en jeu. Eclairage de Mgr Bernard Podvin, Porte-parole de la conférence des évêques de France.
Cher embryon humain, je te dédicace
ce bloc notes, car tu es une personne, et de mon côté j'essaie d'en
être une. Je te parle directement, respectueusement, car je ne supporte
pas qu'on parle de toi de façon froide et anonyme. Je suis horrifié
chaque fois qu'on te qualifie de "surnuméraire, dépourvu de projet
parental et voué à la destruction" !
Comment peux-tu être de trop, toi de qui nous venons ? Comment peux-tu être encombrant, toi l'infiniment petit ? Cher embryon humain, tu pèses, hélas fort peu dans le zapping médiatique, mais tu pèseras toujours dans la conscience de ceux qui t'aiment et veulent te protéger.
Certains ténors de la recherche promettent des prouesses thérapeutiques si on libéralise la recherche te concernant. Ces hérauts deviennent étrangement aphones quand on leur suggère d'explorer d'autres voies scientifiques ne portant pas atteinte à ton intégrité. Pourquoi ce décalage ? Des lois économiques non avouables sous-tendraient-elles les choix ? Il n'est pas naïf de le penser. Il n'est pas honnête de ne jamais le dire à l'opinion. Pauvre embryon humain, dire qu'en ce moment même, Bruxelles et l'Europe ont tant de prévenance envers ton..."homologue" animal ! Fera-t-il donc demain, en notre occident, une météo éthique plus favorable à devenir animal qu'à devenir humain ? Pauvre embryon, tu es tellement vulnérable que toutes les puissances du monde peuvent, "sans problème" disposer de toi. Rien de glorieux à cela ! Ce qui est fort n'est pas d'exercer sa toute puissance, mais de la convertir. La civilisation s'honore à préserver le petit. A te préserver.
Les députés votent cette semaine. Ce ne sont pas des textes parmi d'autres ! En un quart d'heure de suffrage parlementaire, ils peuvent, comme dit le Cardinal Vingt-Trois "nous faire changer de civilisation". Sans que nous ne nous en rendions compte. Oui, ni plus ni moins, selon le statut accordé au vulnérable des vulnérables.
Pendant que la plupart des Français s'affairent à leur quotidien, leurs représentants démocratiques décident de choses qui engagent vivement la conscience! Le ministre Xavier Bertrand a ainsi résumé la position du gouvernement : « L'interdiction de la recherche sur l'embryon avec dérogations, reste la bonne et la meilleure position. Elle ne verse pas dans l'obscurantisme. Elle prend en compte la dimension particulière de l'embryon. Elle n'empêche pas la recherche de progresser ». Cette position relativement équilibrée résistera-t-elle aux assauts ? Rappelons qu'il y a déjà eu 69 dérogations depuis 2004.
La grandeur d'une nation n'est pas seulement de mettre un tyran hors d'état de nuire, aussi courageux et nécessaire que cela soit en respect des résolutions des Nations-Unies. La grandeur d'un pays est aussi d'ériger en politique, l'intangible défense de celui qui est sans défenses. Se nommant ici embryon...
Je n'oublierai jamais ces lignes d'Emmanuel Mounier, homme politique s'il en est ! Sa fille est gravement malade. Lui, homme des grands projets collectifs, est tout petit devant sa fille souffrante. Lui, homme des grandes audaces, livre sa méditation émouvante: "Quel sens aurait tout cela, écrit-il en 1940, si notre petite gosse n'était qu'un morceau de chair abîmée, un peu de vie accidentée ? Et non pas cette blanche petite hostie qui nous dépasse tous. Une infinité de mystère et d'amour qui nous éblouirait si nous le voyions face à face ?... Je veux bien endetter mon existence entière pour un regard d'enfant !" La fragilité nous éblouit-elle comme elle bouleversait Mounier? Une vie sans défense ne vaut-elle pas tout l'or du monde?
Puissent nos parlementaires tenir une cohérence plus grande que toute stratégie à courte vue. Cher embryon, tu n'es quasiment rien ? Mais rien de notre mystère ne s'écrit sans toi!
Mgr Bernard Podvin,
Porte-parole de la conférence des évêques de France
Comment peux-tu être de trop, toi de qui nous venons ? Comment peux-tu être encombrant, toi l'infiniment petit ? Cher embryon humain, tu pèses, hélas fort peu dans le zapping médiatique, mais tu pèseras toujours dans la conscience de ceux qui t'aiment et veulent te protéger.
Certains ténors de la recherche promettent des prouesses thérapeutiques si on libéralise la recherche te concernant. Ces hérauts deviennent étrangement aphones quand on leur suggère d'explorer d'autres voies scientifiques ne portant pas atteinte à ton intégrité. Pourquoi ce décalage ? Des lois économiques non avouables sous-tendraient-elles les choix ? Il n'est pas naïf de le penser. Il n'est pas honnête de ne jamais le dire à l'opinion. Pauvre embryon humain, dire qu'en ce moment même, Bruxelles et l'Europe ont tant de prévenance envers ton..."homologue" animal ! Fera-t-il donc demain, en notre occident, une météo éthique plus favorable à devenir animal qu'à devenir humain ? Pauvre embryon, tu es tellement vulnérable que toutes les puissances du monde peuvent, "sans problème" disposer de toi. Rien de glorieux à cela ! Ce qui est fort n'est pas d'exercer sa toute puissance, mais de la convertir. La civilisation s'honore à préserver le petit. A te préserver.
Les députés votent cette semaine. Ce ne sont pas des textes parmi d'autres ! En un quart d'heure de suffrage parlementaire, ils peuvent, comme dit le Cardinal Vingt-Trois "nous faire changer de civilisation". Sans que nous ne nous en rendions compte. Oui, ni plus ni moins, selon le statut accordé au vulnérable des vulnérables.
Pendant que la plupart des Français s'affairent à leur quotidien, leurs représentants démocratiques décident de choses qui engagent vivement la conscience! Le ministre Xavier Bertrand a ainsi résumé la position du gouvernement : « L'interdiction de la recherche sur l'embryon avec dérogations, reste la bonne et la meilleure position. Elle ne verse pas dans l'obscurantisme. Elle prend en compte la dimension particulière de l'embryon. Elle n'empêche pas la recherche de progresser ». Cette position relativement équilibrée résistera-t-elle aux assauts ? Rappelons qu'il y a déjà eu 69 dérogations depuis 2004.
La grandeur d'une nation n'est pas seulement de mettre un tyran hors d'état de nuire, aussi courageux et nécessaire que cela soit en respect des résolutions des Nations-Unies. La grandeur d'un pays est aussi d'ériger en politique, l'intangible défense de celui qui est sans défenses. Se nommant ici embryon...
Je n'oublierai jamais ces lignes d'Emmanuel Mounier, homme politique s'il en est ! Sa fille est gravement malade. Lui, homme des grands projets collectifs, est tout petit devant sa fille souffrante. Lui, homme des grandes audaces, livre sa méditation émouvante: "Quel sens aurait tout cela, écrit-il en 1940, si notre petite gosse n'était qu'un morceau de chair abîmée, un peu de vie accidentée ? Et non pas cette blanche petite hostie qui nous dépasse tous. Une infinité de mystère et d'amour qui nous éblouirait si nous le voyions face à face ?... Je veux bien endetter mon existence entière pour un regard d'enfant !" La fragilité nous éblouit-elle comme elle bouleversait Mounier? Une vie sans défense ne vaut-elle pas tout l'or du monde?
Puissent nos parlementaires tenir une cohérence plus grande que toute stratégie à courte vue. Cher embryon, tu n'es quasiment rien ? Mais rien de notre mystère ne s'écrit sans toi!
Mgr Bernard Podvin,
Porte-parole de la conférence des évêques de France
Mieux comprendre
dimanche 8 décembre 2013
L’institution de l’eucharistie
Ø
Selon St
Thomas, le sacrement de l’eucharistie est le plus important, celui qui
achève tous les autres.
Ø
Vatican II :
« L’Eucharistie est à la
fois la source et le sommet de toute l’évangélisation » (PO 5, 2)
« L’assemblée eucharistique est le centre de la
communauté chrétienne »
Ø
On a 4 récits de
l’institution : dans les trois synoptiques (pas dans St Jean) et dans 1
Co.
- Luc – Paul : version liturgique
(Antioche)
Qu'est-ce que la violence psychologique ?
Qu'est-ce que la violence
psychologique ?
Voici un article très intéressant sur la violence psychologique.
Source : http://www.eurowrc.org/05.education/education_fr/27.edu_fr.htm
Il n'existe pas de définition universelle de la violence
psychologique. Comme toute forme de violence apparaissant dans le cadre d'une
relation, la violence psychologique, que l'on appelle aussi parfois
« cruauté mentale », est un abus de pouvoir et de contrôle. Les
comportements suivants sont généralement reconnus comme des formes de violence
psychologique :
Rejeter la personne - ignorer
sa présence ou sa valeur; lui faire comprendre qu'elle est inutile ou
inférieure; dévaloriser ses idées et ses sentiments. Exemple : traiter
régulièrement un enfant différemment de ses frères et sœurs, d'une manière qui
laisse croire qu'on lui en veut, qu'on le rejette ou que l'on éprouve de
l'aversion pour lui.
Dégrader la personne -
l'insulter, la ridiculiser, lui adresser des injures, la parodier ou
l'infantiliser; se comporter d'une manière qui porte atteinte à son identité, à
sa dignité et à sa confiance en elle. Exemples : humilier la personne en
public ou la traiter d'idiote; si elle est handicapée, contrefaire ses gestes
ou sa démarche; traiter un aîné comme s'il était incapable de prendre des
décisions.
Terroriser la personne - lui inspirer un sentiment de terreur ou de
peur extrême; la contraindre par l'intimidation; la placer dans un milieu
inapproprié ou dangereux, ou menacer de l'y placer. Exemples : hurler,
blasphémer, obliger un enfant à être témoin d'actes de violence envers un
membre de sa famille ou un animal qu'il aime; menacer une personne de
l'abandonner, de la brutaliser ou de la tuer, menacer d'abandonner, de
brutaliser ou de tuer un animal ou un être qui lui est cher; menacer de
détruire ses possessions; menacer de la faire déporter ou institutionnaliser;
traquer la personne.
Isoler la personne - Limiter
son espace vital; réduire ses contacts; restreindre sa liberté de mouvement
dans son propre milieu. Exemples : exclure un aîné des prises de décisions
qui le concernent; enfermer un enfant dans un placard ou l'enfermer, seul, dans
une pièce; empêcher la partenaire ou une personne âgée d'avoir accès à sa propre fortune ou de gérer ses
finances; refuser à un aîné le contact avec ses petits-enfants; priver
quelqu'un de moyens de déplacement ou de transport.
Corrompre ou exploiter la personne - L'amener à accepter des idées ou des
comportements proscrits par la loi; l'exploiter matériellement ou
financièrement; apprendre à un enfant à servir les intérêts de la personne qui
abuse de lui plutôt que les siens. Exemples : exploiter sexuellement un
enfant; laisser un enfant consommer de l'alcool ou des drogues; entraîner
quelqu'un dans le commerce du sexe.
Priver la personne de chaleur humaine - Se montrer insensible et inattentif envers
elle; faire preuve d'indifférence à son égard; ne s'adresser à elle qu'en cas
de nécessité; ignorer ses besoins sur le plan mental. Exemples : ignorer
les tentatives de communication d'un enfant; priver un enfant d'affection, de
soins ou d'amour; traiter un aîné institutionnalisé comme s'il était un objet
ou « un fardeau ».
• La violence psychologique
s'accompagne ou non d'autres formes de mauvais traitements.
• Quelle que soit la forme que
prend la violence — négligence, violence physique, exploitation sexuelle
ou exploitation financière —, elle a des conséquences sur le plan
psychologique.
En d'autres mots, tout acte de
violence comporte des éléments de violence psychologique.
• La violence psychologique suit
un certain scénario; elle se répète et se renforce avec le temps. Laissée à
elle-même, elle ne disparaît pas; elle ne fait que s'aggraver.
• Comme les autres formes de
violence liée une relation, la violence psychologique s'abat surtout sur les
personnes les plus démunies de pouvoir et de ressources, comme les femmes et
les enfants.
• La violence psychologique peut
miner l'estime de soi chez la victime.
• Chez les enfants, la violence
psychologique peut nuire au développement psychologique, c'est-à-dire au développement
de l'intelligence, de la mémoire, de la reconnaissance, de la perception, de l'attention, de l'imagination et du
sens moral. Elle peut nuire aussi au développement social de l'enfant et
compromettre sa capacité de percevoir, de sentir, de comprendre et d'exprimer
des émotions.
(...)
Détection de la violence psychologique
Détection de la violence psychologique
La violence psychologique peut
être difficile à déceler. L'essentiel, toutefois, est d'être attentif au
phénomène et de le comprendre. Les indicateurs qui suivent pourront aider à en
reconnaître les manifestations.
Violence psychologique — Indicateurs possibles |
Enfants
| Adultes |
-dépression -repli sur soi -manque d'estime de soi -forte anxiété -attitude craintive -absence de vitalité (enfant en bas âge) -agressivité -instabilité émotionnelle -troubles du sommeil -plaintes au sujet de troubles non fondés -comportement anormal pour l'âge ou l'état de développement -passivité ou docilité excessive -tentatives de suicide ou mention du suicide dans la conversation -extrême dépendance -rendement inférieur aux capacités -incapacité de faire confiance -compulsion voler -autres formes de violence (connue ou présumée) | -dépression -repli sur soi -manque d'estime de soi -forte anxiété -attitude craintive -sentiments de honte et de culpabilité -pleurs fréquents -honte de soi et auto-dévalorisation -passivité ou docilité excessive -isolement social -report ou refus du traitement médical nécessaire -malaise ou nervosité dans les rapports avec les aidants ou avec les proches -tentative de suicide ou mention du suicide dans la conversation -abus de substances toxiques -refus du contact visuel -autres formes de violence (connue ou présumée) |
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